Village de Lachau
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Vue du chateau et de l'église © Dobeuliou
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Le jeune résistant ARMAND Fernand Marcel :
que son souvenir n'échappe pas à l'usure du temps1.

Sur le Monument aux morts pour la France de Lachau (côté Est) est apposée une plaque au nom d'un jeune résistant des Forces françaises de l'intérieur (FFI)2 au nom de ARMAND Fernand, Marcel dont la photographie en tenue de militaire est présentée ci-contre ♦.

« Nous sommes d'accord, vous et nous, pour que toute oppression et toute hégémonie soit bannie de notre univers ».
Charles de Gaulle (militaire, résistant, homme d’État et écrivain 1890-1970).

ARMAND Fernand, Marcel né le 28 septembre 1923 à Buis-les-Baronnies, était le fils de :
- Victorin ARMAND, qui a été facteur du bureau de la Poste sis à Lachau,
- Marie-Thérèse EURON.
► Voir les photographies de Fernand Armand et de sa famille (ses parents et sa sœur Monique)

Ce jeune résistant volontaire de 21 ans appartenait aux Forces françaises de l'Intérieur (FFI - Armée secrète – 4ème bataillon – 7ème compagnie) qui opéraient dans la Drôme en appui des forces armées américaines (3ème division d'infanterie de l'US Army) lors de la libération du territoire national dès 1944.
► voir l'organigramme des FFI de la Drôme

Se déplaçant sur une moto avec son camarade de combat Henri Bordel (de Mévouillon) pour effectuer une mission opérationnelle, tous deux ont été blessés par des tirs de militaires de l'armée allemande, puis capturés dans un grenier où ils s'étaient réfugiés et finalement fusillés sommairement dans la rue principale du village de La Bégude-de-Mazenc (Drôme) le 22 août 1944.
Leur exécution a été perpétrée par une unité de la 11ème Panzer division qui était en arrière-garde de la XIXème Armée allemande en retraite vers l'Est de la France et l'Allemagne.


L'action du combattant volontaire de la Résistance ARMAND Fernand, Marcel qui n'a pas hésité à sacrifier sa vie pour la libération de la France du joug de l'occupant a été honorée par les témoignages suivants :

1: une stèle à la Bégude-de-Mazenc (♦ confer la photographie ci-contre)

2: la Médaille militaire accordée pour faits de guerre attribuée par un décret d'attribution de 1951  (♦ confer la médaille ci-contre)

3: la Médaille de la Résistance3 accordée par un décret d'attribution du 22 avril 1966 et publié au journal officiel de la République française le 4 juin 1966 (♦ confer la médaille ci-contre)

4: la carte de combattant volontaire de la Résistance 
► voir sa carte qui lui a été attribuée à titre posthume

5: la croix du combattant volontaire de la Résistance  (♦ confer la médaille ci-contre)

Conclusion.
Cet article relatif à l'action de combat de ARMAND Fernand, Marcel a pu être réalisé grâce aux témoignages de :
- Monsieur Tourniayre Henri son beau-frère (marié avec sa jeune sœur Monique ARMAND),
- Monsieur Pinel Robert chargé des recherches historiques de Mémoire Résistance HB.

Donc un grand merci à ces 2 personnes qui ont participé à la mémoire de ce jeune résistant.

Le sacrifice de ce jeune résistant qui ne doit pas être oublié compte tenu de son engagement patriotique contre l'oppression est sans aucun doute un exemple pour les jeunes générations.

C'est ainsi que par exemple la plaque de ARMAND Fernand, Marcel sur le Monument aux morts de Lachau a été fleurie en 2008.
► voir l'article de presse

C.A.M.

1 SOURCES : Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 266. Patrick Martin, La Résistance dans le département de la Drôme, 1940-1944, thèse Université Paris IV Sorbonne, 2001, base de données noms. Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 402. Monument aux morts Buis-les-Baronnies. Plaque et stèle La Bégude-de-Mazenc.

2 Confer le Service historique de la Défense – Vincennes – GR 16 P 17058

3 Après la croix de l’Ordre de la Libération, c'est la seconde décoration créée, pendant la guerre 1940-1945, par le général de Gaulle qui a été décernée par décret à environ 65 000 personnes et collectivités et instituée par l'ordonnance du 9 février 1943 pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui auront contribué à la résistance du peuple français". Elle a été attribuée jusqu'au 31 décembre 1947 puis par un décret de septembre 1950 qui a permis de la décerner uniquement à titre posthume et sous conditions.

 

À noter : la petite sœur de Fernand Armand, Monique Tourniayre, était professeur d’anglais au collège Henri Barbusse de Buis-les-Baronnies jusqu’à son décès en 1986.

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