Village de Lachau
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Vue du chateau et de l'église © Dobeuliou
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LACHAU en maquettes

Jacques AUDIBERT (1927-2015) s’est toujours impliqué dans la vie politique et associative1 de son village, mais il est surtout connu pour les spécialités et bons plats qu’il préparait et servait dans son restaurant en tant que propriétaire de l’Hôtel Audibert.

Hors saison, il n’était pas rare de le croiser dans le village en grande conversation avec l’un ou l’autre. Ces discussions ne se limitant pas à la politique ou à la vie locale, elles pouvaient aborder tous les sujets avec une prédilection pour l’histoire, que ce soit en général ou celle du village et de la région.

Bricoleur touche-à-tout par nécessité pour l’entretien de la grande bâtisse où il pratiquait son activité professionnelle, il ne pratiquait pas moins des activités manuelles pour le plaisir. Lorsqu’il en trouvait le temps, il aimait fabriquer des jouets pour les enfants de la famille2 et des décors de crèche. Certains se souviennent des grands dessins qu’il réalisait aussi pour décorer le fond de scène des spectacles de l’arbre de Noël de l’association familiale à la fin des années 1970 début 1980. Mais c’est dans la création de maquettes qu’il trouva un moyen d’exprimer sa passion pour l’histoire de son village.


(cliquez sur les photos ci-contre pour les agrandir)

 

Années 1950

L’église paroissiale

Bois et matériaux divers. Dimensions : 35cm x 17cm x 32cm (35cm avec le jaquemart).
Sa première grande création et la plus aboutie, qui lui prit plusieurs mois à construire. Réalisée en 1953 à la demande du curé du village, l’abbé Teissier, elle est basée sur les plans de construction de l’église d’où une grande fidélité de proportions au modèle. Aucun contrefort, aucune fenêtre, aucun abat-son n’a été oublié. Il a cependant fait le choix de faire abstraction de la sacristie et de la chapelle Sainte-Bernadette.
L’ensemble de la structure est en bois et les ondulations des tuiles ont été taillées à la gouge avant la peinture. Le tour de force se situe dans le mur du chœur : l’arrondi a été obtenu par une succession de coups de scie parallèles et serrés qui ont permis de courber la planche ! Pour la décoration : les détails des pierres d’angle et d’encadrement de fenêtres ont été dessinés sur la couche de peinture, le jaquemart est en fil de fer avec une petite cloche à l’échelle. Un éclairage a été installé à l’intérieur, permettant de voir la reproduction des vitraux aux fenêtres (verre ou plastique coloré) et par les portes ouvertes d’apercevoir l’autel, le carrelage et la clôture du chœur, les bancs, ainsi que les lustres représentés par des perles de verre3.
À l’origine, la maquette était équipée d’un système d’éclairage à piles4. En effet, elle était destinée à une procession dans le village dans une grande célébration pour le « centenaire » de la construction de l’église (fêté avec 10 ans d’avance !) organisée par l’abbé Teissier.
Après la cérémonie la maquette a été installée dans l’église, sur l’autel secondaire du transept à gauche du chœur (chapelle de la Vierge), où elle est toujours visible.

 

Années 1960

Notre-Dame de Calma

Bois. Dimensions : 6,5cm x 5cm x 9,5cm.
Ce prototype a été réalisé dans l’optique de la production d’une série destinée à être vendue aux touristes et aux estivants. Il s’agit du plus petit modèle qu’il ait produit.
Afin de faciliter la fabrication, les formes ont été simplifiées : la structure a été réduite à 2 pièces. Le corps de l’église est formé d’un bloc de bois rectangulaire dont un des côtés a été taillé en pointe pour la toiture. La façade est faite d’une planchette dont les contours et les ouvertures ont été découpés à la scie à chantourner.
Du fait de la simplification du volume, de nombreux éléments du bâtiment ont été gommés : le cul-de-four du chœur et les bras du transept disparaissent. Les fenêtres, les détails des pierres apparentes et des tuiles de la toiture et les contreforts de la façade sont dessinés par brûlage avec un fer chauffé à la manière de la pyrogravure. Une inscription « N. D. Calma » sur la face nord complète le tout.
Malheureusement, avec le temps le noir des gravures s’est estompé, hormis sur la toiture et les fenêtres. Quant à la croix du clocher, elle n’a pas survécu aux diverses manipulations.
Jacques abandonna finalement le projet de créer une gamme de souvenirs pour les touristes car, malgré son apparente simplicité, la réalisation de ce modèle réduit demande trop de temps, d’efforts et de minutie pour le découpage de la façade.

 

Années 1970

Le château du village et la place de la fontaine

Divers matériaux de récupération (carton, polystyrène, etc.). Dimensions : cuve 32cm x 68cm x 33 cm ; château 30cm x 30cm x 25cm environ ; fontaine diam. 12cm x 13cm environ.
Milieu des années 70, afin de décorer la salle de son restaurant et d’utiliser le volume d’un aquarium mural qui commençait à fuir, Jacques a créé tout un diorama.
Près de la moitié de l’espace de la cuve est occupée par une représentation idéalisée du château du village. Le corps principal du bâtiment est fait à partir de plaques de polystyrène où sont gravées/dessinées toutes les portes et les fenêtres. Quatre gros tubes de carton ont été utilisés pour les tours. Quant aux toitures, elles ont été réalisées avec du carton ondulé, y compris les nombreux rangs de génoise. La couleur quasi réaliste du rendu est due à l’utilisation d’une véritable peinture murale à enduit !
Le volume restant du bassin représente la place avec sa fontaine au centre. Fontaine exclusivement composée de matériaux de récupération elle aussi (cartons, bouchon de plastique… et même une boule de cotillon à son sommet !) et peinte avec le même enduit que le château. Pour compléter le diorama, le sol est fait de sable grossier et les parois sont recouvertes de plaques de carton décorées de peintures à la gouache et à l'enduit représentant des arbres (à gauche) et les maisons et rues du village (au fond et à droite) avec le clocher de l’église dépassant au-dessus des toits5. La peinture est de style naïf, avec quelques contradictions dans les perspectives d’un panneau à l’autre.
Il est intéressant de noter que, bien que très reconnaissable malgré un non respect des proportions entre les monuments (la fontaine est énorme par rapport au reste), la maquette donne une vision idéale du château par rapport à son état réel dans les années 70 : nombre de fenêtres (à l’époque la plupart d’entre elles étaient encore murées), reconstitution de la porte principale (qui était en si mauvais état que le quart inférieur avait disparu et avait été remplacé par des panneaux recouverts de toile de jute en lambeaux).
Il s’agit du seul diorama complet réalisé par Jacques.

 

Années 1980

Le moulinage

Divers matériaux de récupération (bois, carton, polystyrène, allumettes, etc.). Dimensions : socle 46cm x 35cm x 5,5cm (au plus bas) ; bâtiment 38cm x 12cm x 12cm.
Passionné par l’histoire de la bâtisse de son hôtel-restaurant qu’il aimait partager avec ceux qui voulaient bien l’écouter, Jacques était conscient que ses explications étaient quelquefois difficiles à visualiser dans l’aménagement intérieur postérieur à 1923. Sachant qu’une bonne image vaut mieux qu’un long discours, il se lança dans la reconstitution de l’usine d’avant 1913.
Au cours des années, il avait questionné toutes les personnes âgées qui avaient connu le moulinage ou avaient des informations le concernant, notamment un habitant de Séderon dont la mère, orpheline, avait fait partie des ouvrières employées et logées dans l’usine.
À usage didactique, et malgré l’utilisation quasi exclusive de matériaux de récupération, cette maquette est d’une grande complexité.
Elle est à première vue de forme simple : le bâtiment a une structure allongée et rectiligne aux murs en polystyrène, aux toits en carton ondulé, sur un socle surélevé en contreplaqué. Mais les toitures et la façade avant, percée de fenêtres garnies de plastique transparent où sont dessinés les bois et ferrures, se retirent et dévoilent l’intérieur. Une plaque de carton posée sur des poutres et piliers en allumettes représente le 1er étage, avec la cloison du couloir et ses portes à impostes. Les cloisons séparant les chambres où logeaient les ouvrières ne sont pas représentées. Une fois l’étage enlevé, on peut voir le rez-de-chaussée avec ses piliers à intervalles réguliers, sa coursive sur le mur du fond et l’axe d’entraînement des machines qui traverse la grande pièce dans toute sa longueur. Les machines pour le moulinage-bobinage des fils de soie sont absentes en raison du manque d’informations pour les représenter. Dans la partie gauche et surbaissée du bâtiment, qui correspond à l’ancien moulin, sont mises en scène les roues dentées (rondelles de bois avec quelques coups de scie pour les engrenages) faisant tourner l’axe qui passe à travers le mur pour aller dans le moulinage. Les différentes roues sont réalisées en bois et les courroies de transmission sont représentées par des bandes d’élastique. Un trou dans le socle représente la salle souterraine qui abrite la roue à aubes entraînée par l’eau de la conduite forcée (correspondant à l’arrivée du canal d’alimentation au niveau de l’étage, visible à l’arrière de la maquette). Un système d’éclairage avec une lampe de poche permet d’apercevoir la roue à aubes par le trou de sortie du canal percé dans l’épaisseur du socle.
En complément du bâtiment, quelques éléments décorent le socle. Le sol est suggéré par un peu de sable accompagné de mousse séchée pour l’herbe. Quelques branchages font office d’arbres. L’ancienne meule de pierre du moulin (cassée pour récupérer le métal de l’axe et jetée devant la bâtisse) est suggérée par un caillou percé. À l’arrière, la représentation de la nature est complétée par une structure surélevée correspondant au haut talus où passe le canal du moulin, ce dernier identifié par une bande de carton bleu sous une bande de plastique transparent.

 

Le moulin

Bois et matériaux divers. Dimensions : socle 30cm x35cm x 5cm (au plus bas) ; moulin 12cm x 12 cm x 10cm.
Construite après celle du moulinage et à la même échelle, cette maquette représente pourtant un état du bâtiment antérieur à l’extension de l’usine. Conçu sur la base d’une extrapolation « archéologique », ce modèle réduit s’appuie sur la connaissance des traces laissées par les anciennes installations (bien que sur le bâtiment actuel les toitures aient été alignées on peut toujours distinguer le moulin du moulinage : le premier a une façade blanche tandis que le deuxième tire sur le rose). Afin de s’aider pour la construction, Jacques a tout d’abord tracé quelques croquis pour mieux visualiser son projet.
La maquette et son socle sont faits de bois de diverses origines, essentiellement de récupération. La toiture, amovible, est recouverte de carton ondulé pour suggérer les tuiles.
À l’intérieur, seuls les engrenages et les meules sont représentés : roues de bois garnies de « dents » faites en allumettes ou cure-dents, courroies en élastique de bureau, etc. À l’extérieur, le bassin de l’écluse et sa surverse sont faits de carton bleu recouvert de plastique transparent. Le déversoir est alimenté par une vanne-martelière de bois qui surplombe la grande roue à aubes installé dans une sorte de fosse. C’est pour pouvoir créer cette fosse que le socle a été surélevé. Enfin, une poulie (un simple rivet) et un sac de farine (en papier) complètent la représentation du moulin. Parmi les détails il y a : les croisillons des portes et fenêtres réalisés en bois, les vannes-martelières du déversoir et de la surverse de l’écluse aux poignées taillées au couteau et une petite fontaine-abreuvoir installée devant le bâtiment.

 

Années 1990

Cette dernière série, la plus importante par le nombre de pièces réalisées, a pour élément commun l’utilisation du plâtre.
Toujours dans un souci de récupération, il s’agissait au départ d’utiliser un sac entamé afin de ne pas le laisser perdre. Utilisant cette technique pour créer de petits volumes en trois dimensions pour la première fois, Jacques s’est vite pris au jeu et s’est laissé aller à la « fièvre créatrice ».

 

Notre-Dame de Calma

Bois, plâtre et matériaux divers. Dimensions : 32cm x 19cm x 25cm.
Réalisée sans plan, principalement de mémoire et peut-être avec quelques cartes postales comme pense-bête. L’église est représentée dans son ensemble, avec presque toutes ses caractéristiques : contreforts en façade, bras du transept courts, dont le Nord aveugle et le Sud éclairé par un oculus, abside du chœur en cul-de-four, les différentes fenêtres et couverture du toit en tuiles. La croix du clocher est formée par un bout de croisillon de grille plastique.
Les façades sont peintes d’un rapide badigeon gris. Les tuiles des toits sont orange terre-cuite ombrées de brun. Les fenêtres sont bleu-gris et la porte est noire.
Cette maquette rend bien cette impression de structure massive de l’église. Bien que certaines proportions ou certains détails n’aient pas été respectés, l’ensemble reste sage et fidèle à son modèle. La réalisation a été relativement rapide et le plâtre a gardé un aspect assez brut (hormis sur la façade où les pierres ont été minutieusement gravées, y compris la "tête de veau" en haut à gauche de la fenêtre). Aspect accentué par les coups de pinceau restés visibles.

 

L’église Saint-Martin

Bois, plâtre et matériaux divers. Dimensions : 25cm x 24cm x 23cm.
Sortie tout droit de l’imagination de Jacques Audibert, cette élévation de l’ancienne église paroissiale, détruite fin XIXe, se base sur l’unique document la concernant : sa présence (incomplète) sur un plan de la place de l’église établi quelques années avant la démolition.
À partir de ce plan, et en s’inspirant d’églises ou chapelles de la région qui présentent la même structure, Jacques a extrapolé une élévation des murs potentiellement réaliste mais en gardant une grande liberté. Il place arbitrairement la façade principale à l'ouest car il n'y a aucune indication sur le plan. Quant au mur nord, tronqué sur le plan, il le représente avec un angle en se référant aux restes des fondations qu'il avait pu voir lors de travaux sur la place de l'Église. Dans l'ensemble, il donne une représentation basse et massive d’une petite église paroissiale campagnarde. Il reste timide pour le clocher accolé à la nef qui n’est pas très haut ne se détache guère de la toiture principale. Son toit à 4 pans n’est pas pointu et est plutôt abaissé.
Les couleurs claires des murs et toitures s’expliquent par la récupération de fonds de pots de peinture murale. Elles ont moins été utilisées pour rendre la maquette réaliste que pour ôter l’impression de plâtre frais de la sculpture.
Saint-Martin est en exposition dans l’église du village. Un temps sur l’autel secondaire du transept à droite du chœur (chapelle du Sacré Cœur) et en vis-à-vis de la maquette du jubilée de l’église, elle est actuellement dans la chapelle Sainte-Bernadette.

 

Riable et la Tour

Bois, plâtre et matériaux divers. Dimensions : montagne 68cm x 40cm x 26cm ; tour 4cm x 4cm x 4cm.
Sur une planche, une armature de grillage a été recouverte de plâtre. La montagne de Riable a été modelée rapidement, surmontée par son arête rocheuse, elle-même couronnée par la Tour. La silhouette de la crête est parfaitement reconnaissable pourtant, si on y regarde de plus près, rien n’est à l’échelle. L’arête rocheuse est plus massive que dans la réalité. Quant à la Tour, elle est gigantesque, sa taille ayant été multipliée par 10 !
Il s’agit de la seule réalisation que Jacques n’a pas peinte lui-même. Toujours par souci d’économie et de récupération il avait commencé à utiliser des fonds de pots de peinture murale mais, s’étant très vite trouvé à court de vert, il a finalement confié la tâche à sa fille cadette. Elle a utilisé la méthode dite du « brossage à sec » sur une base sombre dans une volonté pseudo-réaliste et pour faire ressortir les volumes et les détails, ce qui explique la différence de style avec les autres maquettes. Les falaises ont été peintes, mais la Tour est restée en plâtre brut. Seul le tracé des assises et des pierres a été souligné, ainsi que la brèche.
La couleur n’empêche pas de percevoir l’assurance avec laquelle l’ensemble a été sculpté. La masse « boisée » est laissée brute et grumeleuse alors que les falaises sont nettement taillées et lissées. Malgré sa petite taille, la Tour est nette et bien détaillée : brèche, coins éboulés, meurtrière et tracé des pierres taillées n’ont pas été oubliés.

 

La Tour

Bois, plastique et plâtre. Dimensions : 7,5cm x 7,5cm x 9cm.
Pour la technique, cette maquette est une des plus simples. Sur une planchette de contreplaqué, la Tour a été sculptée dans le plâtre posé en fine couche (1 à 2cm maximum) sur une « âme » de plastique. Toujours dans cet esprit de récupération, c’est un vulgaire pot à repiquer qui sert d’armature et qui a déterminé les dimensions de l’ensemble.
La représentation de la Tour a été réalisée essentiellement de mémoire. Comme dans presque toutes les autres maquettes, il ne s’est pas agi de respecter les proportions exactes mais de mettre en avant les caractéristiques les plus reconnaissables. Ainsi, l’ensemble n’est pas du tout proportionné : avant sa restauration débutée en 2007, les ruines de la Tour étaient une masse plutôt cubique qui ne correspond pas à cette représentation plus élancée. De même, la brèche (taillée aussi dans le pot-armature pour donner de la profondeur) est beaucoup plus petite que dans la réalité.
Le travail nerveux du plâtre pour la réalisation des angles tronqués et de la brèche, la vivacité des entailles pour représenter les assises de pierres, le choix de laisser le matériau brut sans peinture, ainsi que la liberté prise par rapport à la réalité font de cette création une petite œuvre d’art.

 

 

L’ensemble des modèles réduits réalisés par Jacques Audibert tout au long de ces années ne respectent pas les échelles de ses modèles et ne leur sont pas d’une fidélité totale. Cependant toutes ses représentations sont parfaitement reconnaissables car il avait réussi à saisir l’essence des monuments qu’il reproduisait. Ses créations, quelle que soit la technique utilisée, le bois taillé, le carton collé, jusqu’au modelage et à la taille du plâtre frais, tiennent plus de la sculpture que du véritable maquettisme. De ce fait, et aussi parce que Jacques a toujours privilégié l’impression d’ensemble au réalisme fidèle, ses maquettes méritent le titre d’œuvres d’art, fut-il naïf.

 

S.A.

 

1) Jacques AUDIBERT a été conseiller municipal de 1965 à 1977. Il a aussi été un temps (circa 1975-1982) président de l’association familiale intercommunale (Lachau-Ballons) dont il était un des fondateurs.

2) En 1944, alors qu’à cette période les Anglais parachutaient régulièrement des armes pour les maquis, un enfant de 4 ans mit le village en émoi en brandissant fièrement une mitraillette Sten. Les adultes furent encore plus surpris en découvrant que ce n’était qu’une imitation faite de quelques bouts de bois peints en noir. L’auteur de la blague et le concepteur du fac-simile n’était autre que Jacques, 17 ans à l’époque !

3) Ce souci des détails lui avait été inspiré par un bibelot en bois représentant une église dite « polonaise » qui lui avait été offert par son maître de chœur pour paiement de son tour de chant de choriste dans tous les villages des alentours quand il était enfant.

4) Quand la maquette a trouvé sa place « définitive » dans l’église, l’éclairage à piles a été remplacé par une ampoule reliée à une prise.

5) Pour parfaire la représentation « historique » du château et de sa place et afin d’humaniser le décor, quelques santons avaient été disposés autour de la fontaine. Malheureusement, du fait de l’accumulation d’humidité et du manque d’aération de la cuve, les petits personnages ont fini par tomber en poussière.
 

 

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