Village de Lachau
Lachau en 1975
Lachau en 1975 © Mairie de Lachau
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Histoire du village

Des traces d'un sanctuaire gallo-romain datant du IIe siècle avant J.C. ont été découvertes dès le XIXe  siècle. Les vestiges recueillis, essentiellement funéraires ou votifs, sont exposés au Musée de Gap (05).

Au Moyen Age, Lachau était le fief d'une seigneurie étendue.
On pouvait y trouver un prieuré d'Hospitaliers, ainsi qu'une commanderie de Templiers.
En 1209, Raybaud de la Calme (dit aussi Raimbaud de Calma, ou de Lachau) accorda à ses vassaux une Charte de la Liberté, permettant aux habitants du village de devenir parmi les premiers hommes libres (non serfs) de cette époque.
Les de Lachau étaient apparentés à la famille des barons de Mévouillon, et le territoire de la commune faisait partie de la même Baronnie.
Ultérieurement, le fief de Lachau fut cédé aux de la Tour-Gouvernet.

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Pourquoi des " chaupatiers " ?

Le gentilé des habitants de Lachau est chaupatiers et chaupatières car l'orthographe du village était La Chaup au XVIIIe siècle. L'orthographe a changé, mais le nom des habitants est resté. 

Il reste une trace de cette dénomination de la commune sur les cartes de Cassini :

► Voir la carte de Cassini

► Qu'est-ce que la Carte de Cassini ?

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Vue aérienne du village, 1985 © Mairie de Lachau

À la découverte des places publiques de Lachau

Le village de Lachau compte 7 places publiques qui sont les suivantes :
1- Place du Monument aux morts,
2- Place de l’Église située au centre du village,
3- Place de la Fontaine située au pied du Château,
4- Place de l'Hôtel autrefois appelée place du Haut du village,
5- Place de la Mairie qui est la plus récente et située sur le côté de la nouvelle mairie construite en 1975 à l'initiative du maire Maurice Dunevon,
6- Place du Rousson : ce nom Rousson est un nom de famille rare, diminutif de roux, surnom d'une personne à la chevelure rousse,
7- Place du Pied du village (signifiant que cette place se situe au Bas du Village par rapport à la Place du Haut du Village appelée actuellement place de l'Hôtel).

► voir le plan du village

« Si on criait sur la place publique les fautes de tout le monde, on ne pourrait plus fréquenter personne! »
citation tirée de Fanny (1931) de Marcel Pagnol(1) écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur (1895-1974).

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Montée des Tilleuls © C.A.M.

La Montée des Tilleuls
(anciennement Allée des Peupliers)

« Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !  L'air est parfois si doux qu'on ferme la paupière » 
Roman (1870) de Arthur Rimbaud (1854-1891) poète.

Origine de la plantation des arbres le long des voies.
La pénurie de bois qui suivit les défrichages du Moyen-âge fut vraisemblablement à l’origine des premières plantations d’arbres au bord des voies. Pour des raisons économiques et militaires, le roi Henri II ordonna par lettres patentes en 1552 « à tous les seigneurs hauts justiciers et tous manants et habitants des villes, villages et paroisses, de planter et de faire planter le long des voiries et des grands chemins publics si bonne et si grande quantité desdits ormes que, avec le temps, notre royaume s’en puisse avoir bien et suffisamment peuplé » et notamment pour "les besoins de chacun et pour les affûts et remontage de l'artillerie".

Le Roi Henri III a pris une ordonnance en 1583 pour protéger l'emprise des chemins contre le grignotage par les cultures riveraines.
► voir le texte de l’article 15 de cette ordonnance

Cette ordonnance a été suivie par un arrêté du Roi Louis XV du 3 mai 1720 qui fixe à 36 pieds (11,80 m) « entre les fossés » la largeur des grands chemins.

Sully, ministre d’Henri IV, fit planter des ormes aux bords des routes et sur les places des villages pour alimenter en bois les constructions des bâtiments et édifices, et des navires de la marine royale et marchande.
Les fameux « ormes de Sully » dont on peut voir encore quelques survivants dans certaines communes, ont été remplacés notamment par des tilleuls et des platanes. ♦ voir la photo de la place de l'Hôtel ci-contre.

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Plaque des distances légales de Lachau © Mairie de Lachau

Les anciennes plaques de signalisation

Dans la salle du Conseil municipal sont exposées deux plaques en fonte datant du XIXe siècle. À l’origine ces plaques étaient posées en extérieur pour permettre aux passants de les lire et aux voyageurs de se situer.

La plaque de distances légales
Retrouvée à demi enterrée au fond d’un jardin, cette plaque a été miraculeusement sauvée et restituée à la mairie vers 2010.
De forme ovale, surmontée d’un cartouche ressemblant à un gros nœud papillon où est indiqué le département, cette plaque énonce sans donner de direction les distances séparant la commune de Séderon (10 km), Nyons (61 km) et Valence (151 km). Bien que soigneusement nettoyé, le métal présente encore de nombreuses traces de rouille. Une partie du rebord de cadre manque du côté droit, ainsi que le support de fixation inférieur droit.

Cette plaque de forme atypique est caractéristique du département de la Drôme et a une origine très intéressante :
Tout a commencé le 19 août 1859, sous Napoléon III. Une circulaire adressée aux Préfets, signée par le Duc de Padoue, alors Ministre Secrétaire d’État au département de l’Intérieur, préconisait d’installer dans chaque commune de France une plaque indiquant, outre le nom de la localité, la distance la séparant des centres administratifs départementaux, ceux-ci étant la Préfecture, la Sous-Préfecture et le Chef-lieu de Canton.

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© Mairie de Lachau

Les maires de la commune de Lachau du XIXe au XXIe siècles.
Élection, nomination, démission et révocation.

CITATION :
« Oh ! bien ! vous savez ce que c'est ! ... un beau jour, on se rencontre chez le maire... on répond oui comme ça, parce qu'il y a du monde, puis, quand tout le monde est parti, on s'aperçoit qu'on est marié. C'est pour la vie ».

Extrait de la comédie « Le Dindon » de Georges Feydeau (1862-1921) qui est un auteur dramatique, peintre et collectionneur d'art français, connu pour ses nombreux vaudevilles.

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Buste de Marianne de la Mairie de Lachau réceptionné à la mairie en 1893 © Mairie de Lachau

Le buste de Marianne

Dans la salle du conseil municipal de la commune de Lachau trône un buste de Marianne datant de 1893 alors que la coutume d'installer un buste de Marianne dans les mairies s'est généralisée à partir de 1875.  (Merci à Sophie Audibert et Monique Amic pour leurs informations).

Qui a réalisé ce modèle de cette Marianne ?
Le modèle de cette Marianne de Lachau a été réalisé par le sculpteur Jean-Antoine Injalbert (Béziers 1845 - Paris 1933) à l'occasion du centenaire de la Révolution en 1889. Ce modèle qui a été l'un des plus diffusés de la IIIe République a connu un très grand succès. Il a été réalisé à une très grande échelle pour les mairies, les écoles, les bâtiments publics ainsi que pour les places publiques où certains se trouvent encore. Ces bustes ont été sculptés en pierre, en bronze et/ou en fonte.

Présentation de Jean-Antoine Injalbert et de son œuvre.
Fils d'un tailleur de pierre, après avoir passé son enfance à Béziers il entre à l'École des beaux-arts et devient un adepte de l'art néo-baroque. Son œuvre prolifique qui a irrigué plusieurs grandes villes (notamment Paris et Montpellier, mais aussi Toulon, Reims, Tours, Béziers) est constituée de différentes sculptures : statues, figures, frontons, monuments aux morts, bas-reliefs de pont, tympan de chapelles et d'églises...
A ce titre, il a été récompensé par le prix de Rome en 1874 et il a exposé une partie de ses œuvres lors des Expositions universelles à Paris en 1878 et en 1889. Lors de cette dernière il a obtenu un grand prix.
Un grand nombre de ses œuvres se trouve au musée des beaux-arts de Béziers à la suite de la donation du fonds de son atelier par sa veuve en 1934 et à la villa Antonine (Béziers) où il avait son atelier.

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Lithographie de Honoré Daumier sur les notaires (1838) © C.A.M.

Les notaires de Lachau
du XVIIe au XIXe siècle

Dans le service des archives départementales de la Drôme, il y a des documents relatifs aux études notariales de Lachau du XVIIe au XIXe siècle. C'est ainsi qu'à partir de ces derniers, a pu être réalisé cet article qui a pour objectif de présenter l'histoire de la fonction de notaire lors de cette période à partir de la liste des notaires de Lachau.

La fonction notariale a fait l'objet de différentes caricatures dont celles de Honoré Daumier(1) (1808-1879) raillant les notaires dans le cadre de la pratique du droit des affaires au XIXe siècle. ♦ ci-contre une de ses lithographies de 1838, dont voici le texte : « O Macaire(2) sublime ! Vous, un notaire pour l’ensemble de la banque, pour les banquiers, inventeur du pincé le profit, des pots de toutes les couleurs et tailles, vous êtes calomnié, vous êtes pris pour un vaurien ! L’ingratitude ».

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Dessin du drapeau du Régiment de Lachau-Montauban © C.A.M.

Régiment de Lachau-Montauban
Son fondateur et commandant :
François Hector de La Tour du Pin, sieur de Lachau et comte de Montauban.

 

Par commission du Roi Louis XIV en date du 10 février 1702, le « régiment de Lachau-Montauban » est levé par François Hector de La Tour du Pin, sieur1 de Lachau et comte de Montauban (actuellement commune nommée Montauban-sur-l'Ouvèze dans la Drôme).

François Hector de La Tour du Pin de Lachau-Montauban est né en 1675. Sa carrière militaire est la suivante :
• en 1690 : en tant que mousquetaire2, il participe à la bataille de Fleurus (Belgique) le 1er juillet 1690  et qui est une victoire gagnée par le maréchal de Luxembourg3 pour la France contre les armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies (correspondant aux Pays Bas), les Impériaux, l’Espagne et l'Angleterre dirigée par le général allemand Waldeck,
• en 1691 : il est nommé cornette4 dans le « régiment de Brionne » (cavalerie) et participe à la campagne d'Allemagne,
• par commission du Roi Louis XIV en date du 16 mai 1693 : il est passé comme capitaine au « régiment de Gramont dragons » (cavalerie) qui, affecté à l'armée d'Italie, participe le 4 octobre 1693 à la bataille de La Marsaille (Italie) gagnée par Nicolas de Catinat5 face à une armée hispano-savoyarde commandée par Victor-Amédée II de Savoie pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg6,
• en 1697 : affecté à l'armée de la Meuse, il participe aux campagnes d'Allemagne de 1701 et 1702.

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Pierre GAUTHEROT (1769-1825) : Napoléon 1er haranguant le 2ème Corps de la Grande Armée sur le pont de Lech à Augsbourg © C.A.M.

Les conscrits de la Grande Armée de Napoléon 1er nés à Lachau

 Citation de Napoléon 1er Empereur des Français :
« Je gagne mes batailles avec le rêve de mes soldats »

(♦ confer ci-contre le tableau du peintre Pierre Gautherot (1769-1825) montrant Napoléon 1er haranguant le 2ème Corps de la Grande Armée sur le pont de Lech à Augsbourg1)

Sur le site internet « mémoires des hommes » du ministère des armées, il est possible de consulter une liste d'anciens soldats conscrits de la Grande Armée de Napoléon 1er nés à Lachau qui est la suivante selon leurs années de naissance :

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Garde-champêtre rural. © C.A.M.

Un panorama démographique de la commune de Lachau à travers le recensement de la population effectuée en 1836

► voir la page de garde du recensement de Lachau de 1836

Histoire générale des recensements de population.

L'idée de faire des recensements de population à l'échelle de la France est née sous le Roi Louis XIV avec :
• l'enquête de Colbert en 1664,
• «  la Méthode générale et facile pour faire le dénombrement des peuples » de Vauban parue en 1686.

Un certain nombre de recensements était alors réalisé par feux (ou foyers) : celui de 1774 a été le premier à présenter des listes nominatives des habitants.
Sous la Révolution, le décret des 19-22 juillet 1791 imposait aux municipalités de tenir un registre des habitants et de le mettre à jour chaque fin d'année. Des circulaires ministérielles et des instructions préfectorales précisaient les principes et les méthodes des dénombrements et rappelaient aussi la nécessité pour les maires d'effectuer les opérations de comptage des habitants le plus exactement possible. En effet, le chiffre de la population servait de base pour :
• calculer l'assiette des impôts : contributions foncière et mobilière, patente, portes et fenêtres...
• définir l'organisation administrative et la politique municipale : nombre d'adjoints et de conseillers, nombre de circonscriptions électorales,...

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Les anciens Grognards. Gravure de Léopold Flameng. 1859 © C.A.M.

Les médaillés de Sainte-Hélène de Lachau


Les anciens soldats « Grognards » de la 1ère République et du 1er Empire

 

« L'amour de la patrie est la première vertu de l'homme civilisé »
Citation de Napoléon 1er à la Députation de la Diète de Varsovie le 14 juillet 1812.

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cimetière au Chemin des Dames © C.A.M.

Lieux de sépultures des « Poilus » dont les noms sont inscrits sur le Monument aux morts

«  Le cadavre sans sépulture a le ciel pour linceul partout il y a un chemin pour aller à Dieu »
Citation tirée de « L'Utopie » 1516 de Thomas More (1478-1535)
Chanoine, théologien, juriste, historien, philosophe, humaniste, homme politique anglais.

Rappel historique

Ce n'est qu'à partir du 19ème siècle que les fosses communes commencèrent progressivement à faire place aux sépultures individuelles (exemples : le cimetière militaire français de Sidi-Feruch de 1830, inhumation individuelle des soldats tués pendant la guerre de sécession aux États-Unis d'Amérique (1861-1865), tombes individuelles des soldats britanniques à la fin de la guerre des Boers (Afrique du Sud) en 1901 – 1903, etc.).

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Défilé d'anciens combattants le 14 juillet 1919 à Paris avec en tête des mutilés de guerre © C.A.M.

Les « Poilus » nés à Lachau titulaires de la carte du combattant

 

« Et je porte avec moi cette ardente souffrance
Comme le ver luisant tient son corps enflammé
Comme au cœur du soldat il palpite la France
Et comme au cœur du lys le pollen parfumé 
».

Vers tirés de Calligrammes1, poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, « Tristesse d'une étoile » de Guillaume Apollinaire (1880-1918)2 - Poète et écrivain français, critique et théoricien d'art. Éditions Mercure de France, 1918.

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Exode rural : exemple d'une ferme abandonnée © C.A.M.

Évolution démographique de la commune de Lachau entre 1911 et 1921.
Exode rural et dépopulation sur une décennie.

 

Le recensement de 1911 met en évidence :
• 144 maisons 
• 129 ménages
• 449 habitants

► voir ci-joint la page de garde du recensement de 1911.

Le recensement de 1921 met en évidence :
• 111 maisons 
• 107 ménages
• 355 habitants

 ► voir ci-joint la page de garde du recensement de 1921

Le différentiel démographique entre les recensements de 1921 et 1911 est le suivant
• maisons : moins 33
• ménages : moins 22
• population : moins 94

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Modern Hôtel de la famille Bosco situé sur la place du village © C.A.M.

Un aperçu de la population de Lachau à travers le dénombrement effectué en 1936

Dans les archives départementales de la Drôme, il est possible de consulter des documents numérisés relatifs aux recensements de la population de 1836 à 1936 qui ont été effectués pendant cette période sous la responsabilité du maire de Lachau.

► voir la page de garde du document du recensement de Lachau en date de 1936.

Répartition de la population par lieux géographiques de la commune de Lachau en 1936

La commune de Lachau se caractérisait par un habitat relativement dispersé car, outre le village, elle avait 9 hameaux plus ou moins proches du village.

Le village de Lachau comptait plus de 62% des habitants et plus de 69% des maisons de la commune de Lachau.

► voir le tableau

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Chantiers de Jeunesse sur le pont sur la Méouge (Joseph BOUCHEZ debout à gauche) © BOUCHEZ QUINTON

Les Chantiers de Jeunesse à Lachau

Au cours de l’été 1943, en juillet et août, un groupe de jeunes des Chantiers de Jeunesse ont installé leur campement au quartier du Château, au pied de Pè-de-Mùou et des bois de la Fayée. Ils avaient été auparavant à Saint-Maurice-sur-Eygues, comme par exemple Joseph BOUCHEZ, du groupe 2 équipe B, qui y avait suivi le stage de Chef d’équipe entre avril et juin 1943.

► voir un extrait du carnet de stage de Joseph BOUCHEZ : présentation des équipes

Ils étaient membres du Groupement no 33 "Le Ventoux", qui était basé à Nyons (Drôme) à l’époque puis qui a été transféré  à Lussolle (Landes) en septembre-octobre 1943. Créé en mars 1941, le Groupement n°33 a été dissous le 1er octobre 1943. Leur devise : "À cœur vaillant, rien d'impossible". Leur publication : L'aurore ou Le Ventoux1 (lequel portait en devise : "À vaillans cueurs riens impossible" puis à partir de juil. 1942 : "Avant tout... France")2 Ce groupement dépendait du Commissariat régional de Provence basé à Marseille (Bouches-du-Rhône).

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Lachau, village de justes. © AMRDHB

Lachau, village de justes ?

A l'occasion d'une manifestation organisée par l'Association pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Hautes Baronnies en juillet 2010, le peintre Jean-Pierre LANDAU a exposé certaines de ses œuvres dans Notre-Dame de Calma.
A la fin de l'exposition l'artiste a souhaité faire don d'un de ses tableaux à la commune.

L'œuvre, très colorée, est intitulée Lachau, village de justes. De grandes dimensions, elle est exposée dans la salle du conseil municipal.

Jean-Pierre LANDAU est né à Lachau en 1944. Il est le fils de Sigmund LANDAU, peintre d'origine polonaise de l'École de Paris, qui pendant la guerre s'est caché quelques temps à Lachau avec sa famille.

► voir un résumé des manifestations organisées à Notre-Dame de Calma le 20 juillet 2010

► voir le site de Jean-Pierre LANDAU

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Remise de la Médaille des Evadés à René Pascal par le Général Mauduit © Annie MOLINET

Cérémonie d'hommage en l'honneur de René Pascal
ancien combattant de la campagne 1939-1940
ancien résistant dans les FFI1 en 1944

Les jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2011 a été réalisé avec succès dans les délais impartis par les militaires de la base aérienne 128 « Capitaine Preziorisi » de Solenzara (Corse) un 3ème héliportage qui a permis d’acheminer sur le site de la Tour du Riable du plomb, de la chaux, du sable, de la terre et des pierres en 14 rotations.

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Blason du village de Lachau
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